Français ! Je suis innocent ! Je pardonne aux auteurs de ma mort et je prie Dieu que mon sang versé ne retombe jamais sur la France.
Louis XVI
21 janvier 1793
Je n’ai encore jamais vu une telle chose [la guillotine]. Dans ma situation, on est bien sûr très curieux.
Charlotte Corday
17 juillet 1793
Pardonnez-moi, monsieur. Je ne l’ai pas fait exprès.
Marie-Antoinette
16 octobre 1793
Je meurs un jour où le peuple a perdu la raison. Vous mourrez quand il l’aura retrouvée.
Marc David Lasource
31 octobre 1793
C’est du temps perdu. Vous pourrez aussi me retirer les bottes quand je serai mort. Dépêchons-nous !
Philippe Égalité
6 novembre 1793
Ô Liberté ! Quels crimes on commet en ton nom !
Madame Roland
8 novembre 1793
Encore une minute, encore une minute, monsieur le bourreau !
Madame du Barry
6 décembre 1793
Montre ma tête au peuple ! Elle en vaut la peine.
Georges Danton
5 avril 1794
Lucile !
Camille Desmoulins
5 avril 1794
Suis-je bien ainsi, monsieur le bourreau ?
Marie-Nicole Bouchard
17 juin 1794
Courage, ma chère amie, soyez brave ! Seul celui qui a commis un crime peut montrer de la faiblesse.
Marie Thérèse Françoise de Choiseul
27 juillet 1794


Depuis l’enfance, Sanson éprouvait de la répulsion pour les exécutions. Il savait de quoi il parlait, car son père était bourreau. Charles-Henri voulait devenir médecin et entama des études de médecine. Mais il dut y renoncer pour subvenir aux besoins de sa famille, en reprenant le métier que tous ses ancêtres avaient exercé. Et comme son mandat coïncida avec la Révolution française, il devint le bourreau le plus actif de l’histoire de France. Sanson était royaliste. Pourtant, c’est lui qui guillotina le 




